San Sebastian de Garabandal
«San Sebastian de Garabandal est un pauvre village des monts Cantabriques, à 497 mètres d’altitude et à 90 km au sud-ouest de Santander.
En 1961, il compte 300 habitants environ. Il possède deux écoles officielles, l’une de garçons, l’autre de filles, et moins de 20 enfants dans chacune. L’assistance à la classe n’est guère contrôlée. L’instruction religieuse est donnée à l’école même et complétée dans la famille. Elle paraît plutôt rudimentaire ! Un détail : avant les apparitions, les enfants n’avaient jamais entendu parler de l’histoire de Lourdes ou de Fatima. Le Curé, Don Valentin, réside dans la vallée, à Cosio.
- Calleja, où eut lieu la première apparition de saint Michel, le 18.6.1961.
- Endroit où se trouvait le pommier.
- Meson Serafin, pension tenue par le frère de Conchita, Sérafin, et son épouse Paquita.
- Maison de Conchita.
- Lieu du miracle de la communion visible «el milagroucou», le 18.6.1962.
- Maison de Mari-Loli à l’époque des apparitions.
- Maison de Jacinta à l’époque des apparitions.
- Petite place à l’entrée du village.
- Maison de Mari-Cruz.
- Eglise.
- Ecole à l’époque des apparitions, (actuellement Bar Los Pinos).
- Cimetière.
- Parking autocars.
Il monte, quand c’est possible, à cheval, le dimanche soir, pour une messe tardive, avant laquelle il confesse hâtivement quelques paroissiens. Le médecin vient à pied quand on a vraiment besoin de lui. Les garçons s’expatrient ou travaillent en ville, s’ils ne montent pas dans les hauts pâturages pour garder les bêtes. Tandis que les filles, au sortir de l’école, vers 14 ans, transportent le fumier ou les récoltes à dos d’âne et, chaque jour, grimpent aux alpages, à plusieurs heures de marche, pour porter à leur père ou à leurs frères, les repas de la journée. Pas de magasins, pas de téléphone, pas de radio et, bien sûr, pas de voitures. H faut une heure de marche pour atteindre Cosio, d’où vient à dos d’âne tout le ravitaillement, y compris le pain. Les maisons sont misérables, les chemins passent pour être les plus caillouteux de toute la région. Le village vit dans un véritable isolement». [Extrait de «l’Etoile dans la montagne», du Père Laffineur.]
C’est pourtant dans ce village misérable que vont se dérouler, durant quatre années, des événements extraordinaires, visions, extases, miracles, délivrances de messages qui susciteront, en même temps que des polémiques souvent passionnées, des pèlerinages où la ferveur a vite pris le pas sur la curiosité. Quatre fillettes en sont les «héroïnes».
Nous allons les présenter ; puis nous passerons à la chronologie des visitations de saint Michel et de la Vierge Marie. Nous insisterons sur les prophéties et les messages qui forment l’essentiel des événements de Garabandal. Enfin, nous rapporterons, dans une traduction aussi fidèle que possible, les témoignages que nous avons recueillis sur place.
En étudiant ce dossier, il nous paraît important de bien garder présent à l’esprit le fait que les apparitions de Garabandal, fondamentalement eschatologiques selon toute apparence, vont se dérouler en étroite concomitance avec un événement religieux capital pour la vie de l’Eglise : le Concile Oecuménique Vatican II.
En effet, celui-ci sera convoqué le 25 décembre 1961 par Jean XXIII, officiellement ouvert le 11 octobre 1962 par ce même Pape, et clos le 8 décembre 1965 par Paul VI. La première apparition de Garabandal aura lieu le 18 juin 1961, et la dernière connue le 13 novembre 1965. (à suivre)