Signes de Crédibilité

Ramon Perez: Les Apparitions de Garabandal

Quand le Seigneur dans sa sagesse et sa bonté décida de se manifester aux hommes ou de leur faire connaître ses plans de salut par des voies surnaturelles, Il voulut, pour qu’ils puissent adhérer librement à ses vues, ajouter à l’action intérieure du Saint-Esprit en chacun d’eux, des preuves extérieures sensibles — qu’on ne peut expliquer par le jeu des lois naturelles — de l’authenticité de sa révélation ; preuves facilement identifiables par toute intelligence, que l’Eglise appelle prophéties et miracles. C’est ainsi que Moïse, les prophètes et encore plus le Christ en firent beaucoup. Nous lisons dans l’Evangile (Mt 16.20) que Dieu confirmait par des signes la prédication des apôtres partant l’annoncer, (Cfr. Vat I, Cons. Dog. Chap. 2 et 3).

En ce qui concerne les prophéties de Garabandal, nous confessons que Jésus-Christ a porté la révélation à sa plénitude… et… qu’il ne faut pas attendre d’autre révélation publique avant son retour glorieux,(Vatll, Cons. Dei Verbum).

Mais l’Eglise a toujours admis que, afin que … l’homme puisse répondre à cette révélation définitive, outre la grâce et les aides nécessaires et suffisantes données par le Saint-Esprit…, (Cfr. Vat.II, I.c.), l’homme reçoive au long de son histoire des manifestations extraordinaires adaptées à chaque époque, à ses besoins. Elle appelle ces interventions divines des révélations privées, qu’elle reconnaît comme des signes de Dieu surgissant en écho ou rappel de la seule révélation.

18 juillet 1961 — les quatres fillettes au «cuadro»

Tout à la joie de parler avec leur Maman du ciel.

A noter: a – deux médecins dont on aperçoit les mains prennent le pouls de Mari-Loli à gauche, de Mari-Cruz à droite,
b – Elles ne regardent pas dans la même direction.

A Garabandal, ces signes ont été donnés aux hommes avec prodigalité.

Un signe est fait pour être vu.

Au village, les humbles montagnards disent :

Ce que nous avons vu, nous lavons vu

Us étaient ignorants, on le leur a assez dit du haut de la chaire ;

mais ils ont vu.

Us ont vu et ils ont compris.

Ils ont compris, soit simplement parce qu’ils étaient là, soit parce qu’ils étaient humbles.

D’autres, docteurs en théologie, n’étaient pas là.

Us n’étaient pas ignorants, peut-être étaient-ils humbles.

Us auraient pu être là, on les avait tant de fois avertis.

Mais ils n’étaient pas là et n’ont pas vu.

Ils n’ont pas vu les signes…

Ils ne croient pas…

Us condamnent…

Nous relevons ici certains de ces signes :

Embellissement des visages [1] :

Les visages des voyantes deviennent plus beaux dans l’extase ; le changement est fulgurant et net Les photos le montrent ainsi que les films.


[1]   Il va de soi que tous les signes, détaillés dans ce chapitre, n’apparaissent que lorsque les fillettes sont en extase.

Beauté des attitudes :

Soit individuellement ou en groupe, que les fillettes prient marchent ou tombent la qualité esthétique des attitudes est certaine et frappe tous les témoins. Les chutes extatiques, en groupe, étonnent par la beauté des tableaux qu’elles composent.

Aisance des déplacements :

Qu’elles marchent normalement, à reculons, ou à genoux, qu’elles descendent des escaliers allongées sur le dos, la tête en bas, et tout cela de jour ou en pleine obscurité, lentement ou à grande vitesse, sur des terrains plats ou en montant aux Pins, sur des cailloux, dans les broussailles, dans la neige ou la boue, en grimpant des escaliers ou en les descendant, elles se meuvent en donnant une impression de facilité stupéfiante, bien qu’elles aient les yeux fixés au ciel.

Aisance et efficacité des gestes :

Les chapelets, chaînettes, images pieuses, alliances, emmêlés, se séparent et se mettent en ordre entre leurs doigts comme par enchantement, presque toujours sans aucun tâtonnement, ni hésitation, ni effort, et cela sans regarder. Elles passent aux doigts des alliances un peu étroites, ou des chaînettes trop courtes pour passer la tête sans ouvrir le fermoir, avec facilité et toujours sans regarder.

Beauté des voix et des rires :

L’harmonie de leurs voix quand elles prient en extase ravit les spectateurs.

De même quand, en jouant à cache-cache aux pieds de Marie, elles se retrouvent, leurs rires sont enchanteurs, bien différents de leurs rires habituels.

Beauté de leurs prières :

Elles prient lentement — à l’opposé de la façon de prier des Espagnols, toujours très rapide — avec respect et concentration. Les enregistrements le montrent Leurs signes de croix, amples et majestueux, impressionnent.

Langues étrangères et cantiques :

Elles chantent des cantiques charmants, improvisés, alors qu’elles savent tout juste écrire. Elles se sont exprimées en grec, français, latin, à plusieurs reprises.

Changement de poids :

Trois hommes jeunes et solides ont du mal à les décoller du sol ; expérience faite une quantité de fois. Or elles pèsent, hors de l’extase, de 35 à 40 kg. L’unité de travail des hommes du village est le sac de 100 kg. L’extase terminée, un homme seul soulève chacune d’elles d’une seule main. Par contre, elles se soulèvent les unes les autres sans effort apparent.

Une force anormale :

Une personne ayant le pied ou la main pris sous leur genoux ou leur coude, ne peut généralement les retirer, ou très difficilement quelle que soit sa force ou son poids. Elle est presque toujours obligée d’attendre la fin des extases.

De même toute personne touchant ou effleurant Time d’elles au moment où elle tombe en extase est incapable de s’en détacher, tant que dure l’extase.

Les corps changent de consistance :

Us deviennent rigides et durs.

Quels que soient les efforts déployés, personne n’est capable de leur faire faire, de force, un mouvement

Au toucher leur corps est dur comme une matière morte. Les témoins comparent au ciment, marbre, fer, bois, etc.

Insensibilité physique totale :

Aux chocs[1],

Aux coupures,

Aux changements de température,

Aux intempéries,

A l’ankylose (certaines extases durent 4 à 5 heures),

Aux torsions des membres,

Aux pressions,

Aux piqûres,

Aux brûlures, etc.

Les enfants ne ressentent aucune douleur.


[1]  Le bruit que fait le corps des fillettes lors des chutes extatiques, bruit qui impressionne tous les témoins par son volume et sa sécheresse, s’explique du fait qu’elles tombent souvent sur des surfaces dures : pierres, carrelages, ciment, rochers, et que leur propre corps est devenu dur comme un granit. En fait c’est le choc de deux pierres, d’autant plus que la chute est foudroyante.

Insensibilité totale de la vue :

Aux lumières violentes (projecteurs des caméramen, lampes électriques mises à quelques centimètres des yeux, flashes), à la pluie, aux grêlons reçus de plein fouet, aux flocons de neige, aux tests des médecins. Elles marchent la tête rejetée en arrière, le cou tendu, le visage vers le ciel. Les yeux se trouvent donc sans aucune protection, or ils ne cillent pas ; mais surtout la pupille ne réagit pas à toutes ces excitations[1].


[1]   D’après le Dr. Puncernau, la commission affirmerait posséder un film où l’on verrait ciller les yeux des voyantes pendant une extase. Mais comme le fait remarquer le docteur Ortiz, la paupière peut être commandée à volonté par le sujet, et les fillettes pouvaient éventuellement en contrôler les mouvements. Il n’en va pas de même avec la pupille qui fonctionne en automatisme indépendant du sujet, en fonction de la lumière, de la distance etc. comme une cellule photo-électrique d’appareil de photo. Ce phénomène ne se produit que dans le cas de mort ou de coma profond niveau A 4.

Absence de blessures :

Absence totale de toute trace de blessures, griffures, piqûres, ecchymoses, etc., notamment sur les genoux et les jambes, malgré la brutalité de ces chutes sur les genoux, quand elles tombent en extase, comme foudroyées, sur des cailloux, carrelages ou ciments de sols de maison, ou débris de toute sorte ; malgré les marches à genoux ou debout sur les pierres, dans les ronces. Des examens ont été faits sur place, aussitôt l’extase passée, par de nombreux médecins et une multitude de témoins.

Par contre, les piqûres d’épingles, d’aiguilles, les pinçons ou coups donnés par les médecins ou autres observateurs, ne leur provoquent aucune douleur, mais laissent parfois des traces extrêmement légères.

Absence de fatigue :

Le nombre de nuits où elles ont de longues extases est considérable, ce qui se traduirait, pour une personne normale, par un manque de sommeil intolérable. De plus, elles vaquent à leurs occupations habituelles dans la journée. Malgré cela, leur santé et leur équilibre nerveux n’ont jamais été aussi bons.

Après des courses fort longues, à une vitesse telle que personne ne peut les suivre, leur visage n’offre aucune trace de fatigue. Il y a absence de crispation, pas de coloration anormale du visage, ni de sueur ; pas la moindre trace d’essoufflement ; le rythme cardiaque est normal. Leur figure respire la fraîcheur et le repos.

Après des heures d’immobilité, dans des postures difficiles, aucune sensation d’ankylose visible aux témoins à la reprise des mouvements.

Rapidité de certains déplacements :

L’œil du spectateur perçoit bien le mouvement des jambes, qui semblent avoir une vitesse normale, mais pourtant elles se déplacent avec une telle vélocité, que les plus vigoureux des jeunes gens s’épuisent à les suivre, décrochent et ne les rejoignent que lorsqu’elles s’arrêtent Ce qui fait dire à certains témoins qu’elles donnent l’impression de voler.

Leurs arrêts sont nets, foudroyants, sans dérapage, alors que les suiveurs, emportés par leur élan, ont du mal à stopper.

Rapidité de certains déplacements :

L’œil du spectateur perçoit bien le mouvement des jambes, qui semblent avoir une vitesse normale, mais pourtant elles se déplacent avec une telle vélocité, que les plus vigoureux des jeunes gens s’épuisent à les suivre, décrochent et ne les rejoignent que lorsqu’elles s’arrêtent Ce qui fait dire à certains témoins qu’elles donnent l’impression de voler.

Leurs arrêts sont nets, foudroyants, sans dérapage, alors que les suiveurs, emportés par leur élan, ont du mal à stopper.

Comme pour tous leurs déplacements, ces courses se font les yeux levés au ciel, donc sans voir où elles mettent les pieds. Se reporter aux films et photos, en plus des témoignages.

Sûreté d’orientation :

Elles se déplacent sans hésitations ou tâtonnements, évitant généralement les obstacles :

  • debout normalement,
  • debout à reculons,
  • à genoux en avant,
  • à genoux à reculons,
  • lentement ou à grande vitesse,
  • dans l’obscurité la plus totale,
  • en plein jour,
  • en franchissant toutes sortes d’obstacles,
  • en entrant dans les maisons et en en sortant,
  • en montant et descendant les escaliers, etc.

Sans regarder, les yeux fixés au ciel.

Absence de frayeur :

Lors des premières apparitions, les fillettes ont 11 et 12 ans, avec un âge mental légèrement inférieur. Elles sortent fréquemment au milieu de la nuit et vont prier paisiblement au cimetière, soit ensemble, mais le plus souvent individuellement et accompagnées d’un petit groupe de personnes, quelquefois toutes seules.

Seules ou ensemble, elles parcourent le village, montent aux Pins en pleine nuit, au milieu du tonnerre et des éclairs éventuellement, et l’on sait ce que sont les orages en montagne.

Sorties par tous les temps et à toute heure :

Elles ont lieu en pleine tempête de neige, de grêle ou de pluie, aussi bien que par beau temps, et à n’importe quelle heure ; elles quittent la chaleur du lit pour sortir par exemple à 3 h du matin, dans la neige ou sous la grêle, et marcher ainsi des heures entières, avec l’expression du plus parfait bonheur.

Identification des personnes :

Sans les avoir jamais vues, elles nomment par leur nom ou prénom, qualité ou profession, des personnes présentes.

Elles désignent l’état religieux de personnes habillées en civil.

Elles donnent à certains des détails de leur vie passée qu’ils sont seuls à connaître.

Elles remettent des objets bénis par la Vierge à leur propriétaire, que le plus souvent elles ne connaissent pas et cela SANS JAMAIS SE TROMPER NI REGARDER l’objet qu’elles rendent ou les personnes à qui elles le rendent La totalité des objets ainsi remis atteint certainement plusieurs milliers. Autant dire que cette expérience a été renouvelée des milliers de fois.

Si, parmi les objets à présenter à la bénédiction de la Vierge, ce qui est courant, il s’en trouve d’autres qui, un an ou plusieurs mois auparavant, ont déjà été bénits par elle, ceux-ci sont refusés par les voyantes et sans qu’il y ait jamais la moindre erreur.

Découverte des gens et des choses :

Elles retrouvent sans hésitation des objets égarés ou désignent l’endroit où ils sont.

Dans les maisons, les yeux toujours fixés sur leur vision, elles trouvent des objets pieux, dont seuls les propriétaires savent l’existence.

Elles vont bénir des personnes qui viennent d’arriver dans certaines maisons, ou qui viennent de changer de pièce ou d’habitation, et dont matériellement elles ne peuvent connaître la présence en ces lieux.

Divination de pensées [1] :

Elles donnent des réponses, en paroles ou par gestes, à des personnes qui, soit dans la foule, soit complètement isolées, formulent une demande en pensée (c’est-à-dire sans articuler une parole, sans émettre un son).

En extase, ces réponses sont le plus souvent immédiates, la pensée étant à peine formulée.

Quelquefois les réponses sont données après l’extase, avec des délais divers.


[1]   Divination de pensées, identification de personnes, vue à distance, sont des expressions fausses. En fait les enfants ne pouvaient savoir ou connaître que ce que la Vierge leur disait. Cela ressort très nettement de plusieurs dépositions, et ainsi que le dit Conchita elle-même à sœur Marie des Neiges, en 1966 au collège de Burgos :

… Certains ne voulaient pas monter au village parce qu’ils croyaient que je lisais dans les consciences. Cela me faisait rire. Comment pouvais-je lire dans les consciences ? Ce que je disais alors à certaines personnes m’était dit par la Vierge…

… Un jour la Vierge me dit de me retourner dès que j’aurais fini de parler avec Elle, vers un couple qui se trouvait juste derrière moi, et de leur dire : «votre façon de vivre n’est pas bonne». Je l’ai fait, bien que cela m’ait beaucoup coûté. Je sais qu’ils ont été très impressionnés, ils se sont mis à pleurer et se sont confessés le jour même. Beaucoup de choses de ce genre m’étaient ainsi ordonnées par Elle…

Lévitation :

Des photos ont été prises, des témoins sérieux ont juré les avoir vues en état de lévitation.

Prophéties :

Nous savons que plusieurs se sont réalisées :

  • l’annonce du miracle de la communion visible,
  • l’annonce des rétractations,
  • l’annonce, longtemps à l’avance, des dates de certaines extases,
  • l’annonce des voyages du Pape en Israël et à Fatima.

Synchronisme des «retrouvailles» :

Isolées chacune dans une maison différente, démunies de montre ou d’horloge, sous contrôle de la Guardia Civil et d’autres témoins, elles se retrouvent, à la seconde près, au même endroit du village (qui peut être différent à chaque fois), et tombent en extase ensemble.

L’expérience est courante. Elles disent être averties par trois appels intérieurs.

«Vue» à distance :

L’une d’elles, isolée des autres, peut décrire ce que font celles-ci, alors qu’elles sont elles-mêmes en extase, et quelle que soit la distance qui les sépare. Elles peuvent décrire des événements qui se déroulent loin d’elles.

Synchronisme des changements d’expression :

Lorsqu’elles sont en extase toutes les quatre, les changements d’expression de leurs visages, dus à des variations d’émotions (provoquées par ce qu’elles voient ou entendent), sont simultanés ; cependant elles ne se regardent pas l’une l’autre, et ne se donnent aucun signal ; celui-ci d’ailleurs ne pourrait passer inaperçu, compte tenu du nombre et de la qualité des observateurs qui les entourent et de leur proximité.

Impossibilité pour elles de déclencher des extases sur commande :

Malgré leur désir de voir la Vierge plus souvent, et malgré l’insistance des gens, elles n’ont jamais pu provoquer une extase sur commande.

Enfin, énumérons pour mémoire les conversions soudaines, les guérisons inexplicables, les phénomènes stellaires, etc.

Nous laissons au lecteur le soin de découvrir d’autres signes de crédibilité, humainement irréalisables, en lisant les témoignages des villageois de Garabandal dans les pages suivantes.

Conclusions médicales :

Au chapitre des signes de crédibilité, nous inscrivons aussi les conclusions de quelques spécialistes du monde médical, conclusions que les adversaires de Garabandal ignorent systématiquement.

PHOTO: Le docteur R. Puncernau donne une conférence
à l’académie des Sciences Médicales de Barcelone (Espagne)

Le docteur Ricardo Puncernau, neuropsychiatre, directeur du service de Neurologie de la clinique universitaire de pathologie générale de Barcelone, professeur adjoint de la faculté de médecine, vice-président de la société européenne de sophrologie et de médecine psychosomatique, après avoir examiné les voyantes pendant 12 jours, et après avoir effectué une étude neuropsychologique des fillettes avant, après et durant les extases, après leur avoir fait subir des tests psychologiques d’intelligence et de personnalité, après les avoir examinées du point de vue des réflexes, de la motricité, de la sensibilité, du tonus musculaire, etc., après avoir constaté que l’ensemble des faits de Garabandal ne relevaient pas de la simulation consciente ou inconsciente, de l’hystérie, de l’hallucination, de l’hystérie profonde avec obnubilation hystérique autohypnotique, de l’hétérohypnose, de troubles de la personnalité, de la psychose, de faits de type parapsychologique, conclut : Dans le cas de Garabandal, bien que l’on s’efforce de parvenir à des explications partielles, la vérité est que Von ne trouve pas d’explication scientifique naturelle qui embrasse l’ensemble de tous ces phénomènes extraordinaires.

* * *

Le Docteur Celestino Ortiz Pérez, pédiatre, (Isabel II3° 1° Santander) après avoir passé 52 jours au village, au temps des extases, donne comme conclusion :

1° — Les quatre fillettes, au point de vue pédiatrique et psychiatrique, ont toujours été et demeurent actuellement normales.

2° — Les extases, dans lesquelles nous avons vu ces fillettes, ne peuvent entrer dans le cadre d’aucune des catégories de pathologie physiologique ou psychique connues actuellement

3° — Etant donné la longueur du temps pendant lequel se sont produits ces phénomènes, s’ils avaient eu un caractère pathologique de quelque type que ce soit, on aurait pu en discerner facilement les signes.4° — Dans la psychologie infantile tant normale que pathologique, je ne rencontre aucune explication qui puisse présenter, comme faits naturels, des phénomènes qui, selon toutes les lumières dont nous disposons, échappent aux réalités naturelles.

4° — Dans la psychologie infantile tant normale que pathologique, je ne rencontre aucune explication qui puisse présenter, comme faits naturels, des phénomènes qui, selon toutes les lumières dont nous disposons, échappent aux réalités naturelles.

* * *

Le Docteur Honorio Sanjuan Nadal (Manilla 39, 4°, 3°, Barcelone) microbiologiste, neuro-psychiatre, a consacré un important travail scientifique à l’étude des événements de Garabandal. Il a montré sa documentation à de nombreux collègues, ainsi qu’à diverses sociétés et congrès scientifiques (Société internationale de Sophrologie et de Médecine Psychosomatique, VIe et VIIe rencontre de Poblet, IIecongrès international de Psychodrame et Psychothérapie) ; après consultations réciproques et confrontations des opinions dans une atmosphère strictement professionnelle, la plupart des jugements s’accordent à ne pas trouver d’explication à l’ensemble des faits, selon les lois connues de la nature, point de vue partagé aussi bien par des croyants que par des incroyants.

* * *

Aux journées d’études organisées par le Père Laffineur en Septembre 1968, un groupe de médecins français, après avoir étudié ces faits concluaient : que les apparitions sont le fait d’une puissance absolument extérieure aux possibilités humaines, puissance qui apparaît libre, soudaine, imprévisible, intense et dominatrice, douée de connaissances sans rapport avec celles du récepteur, et prophétique enfin ; que beaucoup ont tenté de reproduire ou de déclencher artificiellement une extase, mais n’ont jamais pu parvenir à un véritable état extatique, ni à quelque état semblable, imprévisible, soudain, précis, limité dans le temps et accompagné de divers phénomènes mystiques et dont surtout l’achèvement laisse intactes la personnalité et la santé du sujet : un tel état est encore à réaliser par l’homme. Ils affirment l’incapacité de l’imagination — même aidée par des produits modernes comme le LSD ou plus anciens comme le Peyotl, le yogé, l’opium, le chanvre indien — à produire une telle intensité, tant d’indépendance et de liberté ; ils reconnaissent que l’hypnose non plus ne peut provoquer pareils phénomènes ; et que tous ces artifices variés, à l’inverse de l’extase, ne sont pas sans danger pour l’individu, au point de vue de son intégrité physique et de son équilibre mental.

* * *

Le Docteur Serge Fournier, généraliste à Uzerche (Corrèze) : L’ensemble des événements de Garabandal constitue un domaine que le médecin, généraliste ou spécialiste, ne peut appréhender que de l’extérieur. H en fera le tour en examinant et analysant soigneusement tous les aspects, en un itinéraire parfois long et compliqué. Mais il reviendra toujours à son point de départ, et sera obligé d’avouer, oubliant toute superbe, à l’encontre de certaine déclaration publique, bien imprudente : il n’y a pas d’explication naturelle des faits de Garabandal.

* * *

Le docteur Apostolides, Médecin-Chef du Service de Pédiatrie du Centre hospitalier de Troyes (Aube), a rencontré les voyantes en dehors des extases et donne ses impressions dans l’Etoile dans la Montagne :

… Don Luis Retenga m’avait dit qu’un ou deux médecins nommés par Monseigneur de Santander avaient traité ces enfants d’hystériques, de victimes d’hallucinations ou d’imaginations causées par la grande pauvreté et l’isolement dans un village perdu loin de la ville.

Nous autres pédiatres, nous avons parfois affaire à des jeunes filles (ou jeunes gens) que l’on appelle plutôt pithiatiques. Et nous nous amusons entre nous à les détecter en quelques secondes de contact. Leur aspect, leur regard nous révèlent ce qu’il faut en conclure.

Eh bien, je peux affirmer que c’est tout le contraire de cette impression que j’ai eue en présence de ces trois jeunes filles, mais plutôt celle de la simplicité. On était loin de la pose, et c’est encore un sujet d’admiration pour moi qu’après avoir été tant entourées, tant sollicitées, ces enfants — surtout Conchita la plus exposée — étaient précisément à l’extrême opposé de faire les intéressantes, les comédiennes, pour peu qu’elles aient pris conscience de ce qu’elles étaient le point de mire de tous et qu’on venait de milliers de kilomètres pour les voir.Vraiment la pureté de l’accueil d’une Conchita, après ce qu’elle a subi depuis plusieurs années, est déjà quasi miraculeux. On peut ajouter que même si les nombreuses extases ont été simulées, et a fortiori s’il s’agit de phénomènes nerveux naturels, c’est encore un miracle plus grand que ces filles ne soient pas complètement “idioti- fiées”!

* * *

Le docteur Jean Caux, de la Faculté de médecine de Paris, esthéticien ainsi que Mme Caux également esthéticienne, ont été bouleversés lors des extases par la beauté des visages des fillettes :

… Ayant étudié des milliers de visages, découpé, piqué, mais encore plus passionné de les délivrer de leurs complexes, ma spécialité d’esthéticien m’avait vraiment préparé à recevoir ce choc de Garabandal.

L’extase des quatre fillettes est venue brutalement compléter ma formation sur le mystère de la beauté des êtres. Ce fut pour moi un véritable recyclage en profondeur, faisant apparaître à mes yeux la primauté de la vie intérieure, maîtrisant et libérant totalement le corps humain de ses expressions souvent inesthétiques…

… Apprenant par la presse les extases des quatre voyantes, je décidai avec ma femme d’en faire le sujet de mon prochain film “Extase et Beauté”, pour le Congrès d’Esthétique de l’année 1962.

…Le 18 octobre 1961, nous arrivons dans le village, mouillés jusqu’aux os… Quand soudain, retournant chez elle, apparut — car ce fut pour moi vraiment comme une apparition au milieu des parapluies — le visage constellé de beauté de Mari-Loli… Je suivis ce visage inondé de naturel, de liberté et dépourvu de tout complexe… Nous vivions la définition théologique de l’extase : “L’état mystique privilégié où l’âme s’unit directement à Dieu d’une manière très intime et goûte une joie céleste”…

La beauté et la pureté des expressions de Loli semblaient nous transporter et nous ouvrir à ce monde impénétrable. Sa vision la dirigeait vers l’un ou l’autre d’entre nous comme pour ne pas se soustraire au monde sensible : ici tout était extase, joie, plénitude et le temps paraissait suspendu.

… Grâce à ma profession, ayant eu l’occasion d’assister à des extases naturelles, des séances d’hypnose et même à des extases diaboliques, je ne trouvais ici aucune trace d’excitation, aucune indécence, aucune préoccupation religieuse comme dans certaines sectes. Après des heures d’extase, pas la moindre lassitude, tristesse ou désordre. Et le village prenait ce rythme de bonne humeur et d’entraide…

… A Garabandal, l’esthétique de l’âme semblait plus importante que l’esthétique du corps…

Le Docteur Caux est un témoin privilégié de ces apparitions, dont il possède de nombreuses photos, ainsi que des films 16 mm couleurs. Sa présence au milagroucou lui fit vivre une extraordinaire aventure mystique, entraînant sa conversion, comme on l’a vu plus haut.

Mais, nous avons mieux encore. On se souvient que le Docteur Luis Morales, de Santander, seul psychiatre de la Commission, influença en tant que tel tous ses membres de façon déterminante. Or voici ce qu’écrit le Père F. Benac s.j., dans le bulletin l’Appel de Garabandal de Bombay (Inde) :

… 1961 – Le Dr Luis Morales fut avec quelques autres personnes chargé d’enquêter sur les apparitions de Garabandal… Dans un rapport personnel de 136 mots, il déclara : “Toute l’affaire n’est qu’une série de vulgaires phénomènes hystériques”...

…3 septembre 1978 – Lors de ma première visite au Dr Moralès, à cette date, nous eûmes une conversation de deux heures qui fut enregistrée avec son accord. Non sans quelques réserves, en réponse à mes nombreuses questions qui portaient sur son changement d’attitude, il fit le commentaire suivant Maintenant je vois la réalité existentielle de Notre-Dame à Garabandal. Je considère Garabandal comme Fatima, un don de la Providence pour l’humanité” (…) Garabandal est en vérité un cadeau du Christ pour nous, par l’intermédiaire de sa Mère…A la fin de notre conversation, le Dr Moralès répondant à ma dernière question, s’exclama : Oh oui, Garabandal a été une manifestation de la grâce divine !

… Un compte-rendu de cette conversation fut remis à l’évêque, Mgr del Val. Sa réaction fut un mélange de surprise et de satisfaction, devant ce dramatique changement de position du Docteur.

… 8 février 1979 – Je rencontrai à nouveau le Dr Moralès que je trouvai plus gai et plus ouvert Dans un climat d’intimité paisible, en réponse à mes questions directes, il m’affirma très clairement qu’il acceptait le fait que le surnaturel soit présent à Garabandal, et que les messages venaient certainement de Dieu…

Nous avons vu plus haut que Placido Ruiloba, possède un enregistrement similaire, confirmant ainsi les propos du Père Benac.

30 mai 1983 – Allant au bout de sa nouvelle démarche, le Dr Moralès, après en avoir informé Mgr del Val, donne une conférence le 30 mai 1983 à l’Ateneo de Santander devant plus de mille personnes. Le lendemain, la presse régionale en rend compte. Voici quelques points essentiels tirés de l’article de Julio Poo San Roman, paru dans El Diario Montanes du 1er juin 1983, page 9 :

… Concrètement pour moi, les apparitions de Garabandal sont de même nature que celles de Lourdes ou de la Guadaloupe, c’est-à-dire que ce sont des expressions vitales, existentielles et rationnelles qui à partir d’un sens unitaire de la science, démontrent que la société et l’homme actuels ont, de manière vitale et rationnellement, faim de nourriture et de transcendance. Garabandal est un phare pour orienter nos errances qui pourraient nous conduire vers une civilisation qui ne serait qu’éthologie et écologie animales, alors que nous sommes des êtres de nature intellectuelle et pas simplement des objets vivants.

… Pour comprendre d’un seul coup la différence qu’il y a entre spasmes, convulsions et crises hystéroïdes pathologiques, et d’autre part l’inhibition ou une extase de l’union fonctionnelle avec le Christ ou la Vierge, disons que les premiers phénomènes sont de nature entropique, et les seconds de nature syntropique, ainsi que nous le montre l’interprétation moderne de l’astrophysique.

… Les fillettes ? Normales et communes. Du point de vue monodimensionnel de la science, c’est-à-dire en un aspect médiat, en fonction d’une conception ample et élégante, de manière pauvre, nous pouvons les classer comme bon nous semble. Mais dans un sens unitaire de la science, alors personne n’ose se prononcer, c’est la raison pour laquelle il faut être très prudent, en fondant encore une fois l’espérance sur la connaissance des humbles, comme l’étaient ces fillettes. En somme, on peut dire que la Vierge qui est apparue à ces enfants, a actualisé un nouveau chemin de vie — oraison, sacrifice, humilité — et une nouvelle méthodologie de la science.

… Pour cette raison, je termine comme hier lors de la conférence, en demandant à la Vierge de Garabandal que les années qui me restent à vivre, se déroulent sous sa protection et qu’ensuite Elle m’accueille dans son sein.

A noter qu’avec la nouvelle position du Dr Moralès, s’écroule le seul support scientifique sur lequel s’appuyaient les premiers évêques de Santander pour affirmer que ces apparitions avaient une explication naturelle.

A la suite des témoignages de ces médecins, nous pouvons signaler quelques guérisons étonnantes qui entrent tout naturellement dans ces signes de crédibilité.

Nous avons déjà parlé de celle de Menchu Mendiola, une parmi tant d’autres survenues et qui surviennent encore grâce à Garabandal. Par exemple, celle de l’épouse du Dr. Perez Borges de Valladolid, fille du Dr Tovar, de Mojados, qui souffrait d’un cancer généralisé de l’abdomen. Le Dr Cuadrado, chirurgien, professeur et recteur de l’Université de Salamanque, après l’avoir ouverte, déclara à la famille qu’il n’avait rien pu faire, que Mme Perez Borges allait mourir sous peu, qu’une guérison était impensable. Le Senor Zumel Menocal, professeur d’histoire et de littérature, lui posa un petit morceau d’une feuille de missel baisée par la Vierge à Garabandal et la malade guérit spontanément.

Madame Cristiana K. Anja, n°3, Aliede Street Makurdi, Nigeria – Au cours d’une opération en août 1969, on fut obligé de lui enlever une rotule. En juillet 1981, elle fit un pèlerinage à Garabandal et revint avec… une rotule neuve !

Le Père Ramon Andreu lui-même se fractura un jour une cheville en montant à Garabandal et fut guéri instantanément quand Jacinta en extase lui posa, sur la cheville, le crucifix qu’elle portait à la main.

Une écolière de Gijon, lors d’un séjour au village avec sa classe, fut guérie d’un fort strabisme.

La senora Ana Aragon, de Valladolid, complètement aphone depuis deux ans, devait être opérée des cordes vocales (nodules) en août 1982 ; on lui posa une médaille baisée par la Vierge à Garabandal. Elle retrouva la voix immédiatement, l’opération fut annulée.

En 1986, Michaël Rozeluk, canadien d’origine Ukrainienne, dentiste, est victime d’un grave accident automobile qui lui laisse de lourdes séquelles, le faisant souffrir atrocement et en permanence. Les docteurs lui disent que son cou et sa mâchoire ont subi un dommage irréparable. On ne peut rien faire pour lui, il doit s’attendre à subir une arthrose grandissante au cou et au haut du dos, l’amenant à une invalidité croissante. Pendant huit ans, il souffre horriblement Seul le Tylenol 3 le soulage de temps à autre. Il souhaite mourir. En 1994, lors d’un pèlerinage à Garabandal, Joey Lomangino lui pose sur les endroits douloureux une médaille baisée par la Vierge, ses douleurs disparaissent complètement, il retrouve toute sa vitalité et peut reprendre son cabinet dentaire. PHOTO: Le docteur Michael Rozeluk, D. D. S., et son épouse Helen, en 1992 

Nous pourrions énumérer bien d’autres cas. Plusieurs de ces témoignages furent envoyés à l’évêché de Santander, malheureusement il leur manquait souvent le dossier médical rigoureux correspondant qui aurait été nécessaire, comme ceux qu’on présente au Bureau International des Constatations à Lourdes. La commission de Santander, là non plus ne fit pas son travail et ne mit aucune structure médicale en place pour examiner ces dossiers.

Mais peut-être un des plus remarquables miracles, du moins pour ceux qui le vécurent, fut celui dont bénéficièrent les seize survivants de la catastrophe aérienne survenue sur la Cordillère des Andes le 13 octobre 1972, célèbre parce qu’ils purent survivre pendant soixante-douze jours, par des températures de moins 40°, en mangeant de la chair humaine. L’histoire est connue et le livre de Piers Paul Read The story of the survivants (1974) qui relate leur terrible aventure a été vendu à des millions d’exemplaires dans le monde. Mais un détail pourtant cité dix fois dans le livre est passé inaperçu de la plupart des lecteurs. Les naufragés de l’air savaient vaguement que la Vierge était apparue dans un petit village espagnol appelé San Sébastian de Garabandal ; on disait que le Pape attendait un miracle pour authentifier cette apparition. Ils prièrent donc pour que ce miracle fut celui de leur survivance. Sans qu’ils le sachent bien entendu, certaines de leurs mères et de leur fiancées priaient aussi la Vierge de Garabandal dont elles ne connaissaient pas grand chose, ainsi que le relate Mmes Sara et Rosina Uriarte de Strauch (Uruguay) mère de Fito, dans une lettre adressée à Josefa Gallego, Mogro, (Espagne) datée du 20.7.1993 et publiée par Alerta, le 10.9.1993.

… 20 ans après le merveilleux miracle des Andes, nous recevons votre lettre et je tiens à vous relater comment et pourquoi notre groupe de mamans mit tout son espoir en la Vierge Marie apparue à Garabandal.

Me trouvant un jour le cœur plein d’angoisse, en train de prier dans l’église de ma paroisse, quelqu’un me toucha l’épaule et mit quelque chose sur mon banc. Quelques instants après, je jettai un coup d’œil derrière moi et constatai que l’église était vide. Ce quelque chose sur le banc était une image que je n’avais jamais vue auparavant, de la Vierge Marie avec un «ponchito», qu’en Espagne vous appelez «manto», (une mante, une cape), sur les épaules. De retour à la maison, je montrai l’image à ma sœur qui me dit l’avoir déjà vue sur la couverture d’un livre qui avait été offert la veille à une de nos parentes, la sehora China Merran de Bergales. Le jour suivant, celle- ci vient nous voir et nous montre le livre en question ; c’est ainsi que nous avons connu les apparitions de Garabandal.

Quelques jours après la grand-mère de Roy Harley, disparu lui aussi dans l’accident, arrive de New-York et en vidant sa valise y trouve une médaille avec la même représentation que celle de mon image. Interrogée, la grand-mère dit n’avoir aucune idée d’où pouvait venir cette médaille, personne à New-York lui ayant offert quoi que ce soit.

Quelques jours encore et la sehora Ripia Ainas, réunit toutes les mères de la Cordillère (comme on nous appelait), et ignorant tout de ce qui précède, nous passe des diapos sur les événements de Garabandal.

Pour nous, plus aucun doute possible, la Vierge nous faisait signe. Aussi nous lui adressâmes toutes nos supplications pour qu’Elle intervienne auprès de son Fils afin que les nôtres reviennent.

… Nous avions un foi absolue en Elle…… Nous La sentions si proche de nous qu’un jour de terrible angoisse, où l’on disait que les recherches étaient abandonnées, sentant toujours que nos enfants étaient vivants, mais dans une affreuse inquiétude en songeant aux souffrances qu’ils devaient endurer, ma sœur Rosina et moi récitâmes le chapelet tout en pleurant à chaudes larmes… et une voix intérieure, très claire, me dit au moment meme où nous arrivions au mystère de Jésus perdu au Temple : «Si j’ai tant souffert pendant trois jours parce que j’avais perdu mon Fils, comment ne partagerais-je pas vos souffrances avec vous ! Soyez tranquilles, ils reviendront, Je vous le Promets». Pendant ces soixante- douze jours, c’est nous qui consolions les parents et amis venus nous soutenir, et beaucoup se mirent à prier la Vierge de Garabandal.

… Nous partîmes pour le Chili sans savoir s’ils étaient vivants. Dans l’avion, après avoir survolé la terrible Cordillère, je remarquai un prêtre qui lisait un journal anglais. Je m’approchai de lui et lui demandai s’il voulait bien prier avec nous, car nous allions à la recherche de nos enfants. Puis je lui demandai s’il parlait espagnol : «Depuis ma naissance» répondit-il. Remarquant la tension qui régnait parmi nous, il demanda ce qui se passait. En l’informant qui nous étions et que nous étions en train de prier la Vierge de Garabandal, que croyez-vous qu’il me dit, là-haut à 6000 mètres d’altitude, où à nos pieds, sans le savoir à ce moment-là, se trouvaient nos fils ? : «Mais j’ai vu, de mes yeux vu, le miracle de la communion visible à Garabandal !».

Mon âme fatiguée, abattue, mais chevillée à ma foi et à Notre- Dame, s’innonda de paix… Quelle autre preuve avais-je besoin pour être sûre que mon fils vivait ?

… Quelques heures après cette rencontre, nous étreignions nos fils dans nos bras…

Ramon PEREZ: “Les Apparitions de Garabandal / L’Ultime Avertissement?”

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